LYCOPROTA HOMME 40+ - MULTI-ACTIONS - 60 capsules

Lycoprota est une formule qui, depuis plus de 20 ans chez Fitoform, a fait ses preuves, et qui est reconnue et plébiscitée par nos consommateurs. Qui sont-ils ? Des hommes à partir de 40 ans, qui ont envie - ou besoin - de prendre soin de leur système urinaire, de leur prostate, mais aussi plus globalement de leur vitalité et de leurs cheveux. Lycoprota est parfait pour tout ça. C’est dire si notre formule est complète, avec 6 plantes, 3 vitamines, 2 minéraux, mais aussi des caroténoïdes, des acides gras et des stérols végétaux !

Petit passage en revue des bienfaits apportés par Lycoprota:

_Huile de pépin de courge, Saw palmetto et Prunier d’Afrique vont, chez l’homme, favoriser le confort urinaire et le bon fonctionnement de la prostate. Une action renforcée par la présence de caroténoïdes (lycopène et beta carotène), vitamine E et ALA (acide gras).

_Zinc et sélénium agissent sur les cheveux, ongles et peau.

_Quant au ginseng et à l’acérola, ils agissent activement sur la fatigue et la vitalité, notamment sexuelle. 

• Une formule avec le minimum d’excipients, et sans arôme

Lycoprota, ce sont des plantes, des vitamines et des minéraux - les actifs de la formule - et juste quelques excipients, pour assurer la forme en capsules molles. Ces excipients sont bien sûr d’origine végétale, comme la lécithine de tournesol (émulsifiant) ou encore le glycérol (humectant).

• Une dose efficace et une prise facilitée

Facile à transporter et à avaler, la capsule molle – réalisée à base de gélatine de poisson - permet une bonne préservation des qualités physico-chimiques des huiles qu’elle contient. Une fois ingérée, la capsule se désintègre facilement et libère ses principes actifs rapidement au niveau de l’estomac [1].

• Une sélection de plantes de qualité

Nous privilégions au maximum les circuits courts, l’origine France dès que possible, la qualité Bio systématique pour nos plantes, des producteurs qui apportent des garanties en termes de qualité, d’efficacité (bulletin d’analyses sur les actifs des plantes), et de sécurité (plan de contrôle). Du sérieux, quoi ! 

• Focus sur la qualité de la formule

64% d’ingrédients actifs et plus de 60% des ingrédients d’origine végétale.

Quantité totale de plantes par dose journalière recommandée* : plus de 12000 mg équivalent plante, car nous utilisons principalement des extraits de plantes ultra concentrés ! 

*calculée à partir de la somme des poudres de plantes et des équivalents plantes issus des extraits.

L’andropause

L’andropause est la période de la vie d’un homme pendant laquelle la production de testostérone (la principale hormone sexuelle masculine) diminue naturellement à cause de l’âge. Cette diminution peut avoir des conséquences sur la qualité de vie (fatigue, troubles du sommeil, manque de vitalité, diminution de la pilosité…), mais aussi provoquer des troubles de libido ou d’érection.

Contrairement à la ménopause chez les femmes, l’andropause chez les hommes n’est pas un arrêt complet de production d’hormones sexuelles, mais une « simple » diminution, ce qui ne marque pas la fin de la fertilité, contrairement aux femmes. D’ailleurs, tous les hommes ne seront pas forcément touchés par les symptômes évoqués ci-dessus ! En outre, le déclin hormonal chez l’homme se fait de façon partielle et très progressive (1 à 2% par an) - contrairement à la ménopause chez la femme où la chute des hormones est plutôt brutale - ce qui fait qu’il peut être indétectable chez un homme en bonne santé.

Il y a donc de réelles différences entre ménopause et andropause, ce qui fait que certains endocrinologues trouvent le terme « andropause » mal choisi, et préfèrent « déficit androgénique dû à l’âge », soit DALA en français, ou LOH en anglais (Late Onset Hypogonadism).

Quelle que soit la sémantique, Lycoprota est une formule parfaitement pensée pour les hommes qui sont touchés par les désagréments de ce déficit androgénique, tant au niveau urinaire et/ou prostatique, qu’au niveau du manque de vitalité, voire des soucis de cheveux.

[1 ; 2 ; 3] 

La prostate, un peu d’anatomie…

La prostate est une glande constituée de 3 lobes, qui fait partie de l’appareil reproducteur masculin, située sous la vessie, et autour de l’urètre, le canal qui conduit l’urine de la vessie - mais aussi le sperme - vers l’extérieur. Chez l’homme jeune, la prostate est de petite taille (environ une châtaigne), mais son volume augmente naturellement avec l’âge. 

A l’arrière de la prostate se trouvent les vésicules séminales, qui produisent la majeure partie du liquide séminal ; elles sont branchées sur des canaux éjaculateurs qui traversent la prostate pour rejoindre l’urètre.

La prostate joue donc un rôle dans la production - mais aussi l’éjaculation - du sperme, en produisant ce que l’on appelle le liquide prostatique. C’est son seul et unique rôle. Au moment de l’éjaculation, le liquide séminal se mélange avec les spermatozoïdes venant des testicules et le liquide prostatique pour former le sperme.

A la base de la prostate, au niveau de l’urètre se trouve le sphincter urinaire, un muscle qui assure la continence urinaire volontaire. 

Petite précision physiologique importante : les nerfs érecteurs, qui sont indispensables à l’érection, entourent la prostate, mais ne jouent aucun rôle au niveau de la prostate !

La position physiologique de la prostate explique donc son importance dans les fonctionnements urinaires et sexuels. D’où des désagréments importants en cas de troubles voire maladies de la prostate !

[4] 

Les cheveux : croissance et chute 

À la base de chaque cheveu se trouve un bulbe, implanté dans le cuir chevelu. Ce bulbe est l’élément vital dans la construction d’un cheveu. La base du bulbe est très vascularisée, ce qui l’approvisionne en nutriments et permet de fabriquer en continu les composants du cheveu, la kératine. Quand la circulation est active dans la papille, la croissance du cheveu est rapide. Quand la circulation est moins bonne, la pousse ralentit. La destruction du bulbe entraîne une chute définitive du cheveu.

Chaque cm² de cuir chevelu compte environ 250 à 350 cheveux !

Sachez que la chute des cheveux touche aussi bien les hommes que les femmes. Chez l’homme, ce phénomène est souvent chronique et progressif, d’origine génétique et hormonale.

Il existe 2 sortes de chutes de cheveux : la chute progressive et la chute réactionnelle.

La chute réactionnelle est une perte de cheveux soudaine et importante, souvent en réaction à un événement extérieur comme un stress, une grossesse, une maladie, une fatigue, un changement de saison, etc. Cette perte se situe sur tout le cuir chevelu et touche plutôt les femmes. Elle est passagère, mais nécessite quand même un soin particulier pour relancer la production de follicules pileux.

La chute de cheveux progressive est quant à elle liée à l’âge, plutôt localisée au sommet du crâne et aux tempes. En résumé rapide, un cheveu apparaît, pousse puis tombe, c’est un cycle normal des follicules pileux. Chaque follicule connaitra environ 25 cycles dans sa vie. Si le cycle est normal, on est sensé avoir des cheveux toute sa vie. Parfois, le rythme de ce cycle s’emballe, ce qui va amener un épuisement plus rapide des follicules, donc une perte progressive et définitive des cheveux. Cette chute provient souvent d’un dysfonctionnement, plutôt génétique, des cheveux et du cuir chevelu face à certaines hormones mâles, les androgènes.

Dans les 2 cas de chute de cheveux, les compléments alimentaires sont des solutions intéressantes ! Tout d’abord certains actifs agissent en stimulant la microcirculation pour optimiser l’apport en éléments énergétiques et nutritifs essentiels à une croissance optimale du cheveu. C’est le cas des extraits de Citrus aurantium, de quinquina, etc… Ensuite il y a les actifs qui visent à réguler la production de sébum, facteur aggravant de la chute des cheveux : isoflavones de soja, huile de pépin de courge, phytostérols … Enfin d’autres actifs cherchent à protéger bulbe pileux par l’apport d’antioxydants, comme la vitamine E ou des polyphénols [5].

La prostate est donc une glande qui produit du liquide prostatique, qui va se mélanger au liquide séminal et aux spermatozoïdes pour former le sperme. Ce liquide prostatique n’est pas indispensable à la fécondité, mais il la favorise en apportant du volume au sperme, mais aussi des enzymes facilitant la pénétration et la progression des spermatozoïdes dans le col utérin.

Le sperme produit passe par l’urètre pour être éjaculé via le pénis [4]. 

La prostate est une glande dont la position et le rôle sont essentiels pour le système urinaire et sexuel. 3 affections principales peuvent la toucher : une hypertrophie bénigne (adénome), une inflammation aiguë ou chronique (prostatite), ou encore un cancer. 

L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une affection non-cancéreuse, bénigne et d’évolution lente. C’est une augmentation de volume de la prostate qui se développe surtout dans le tissu glandulaire entourant l’urètre. Cette hypertrophie va entraîner des troubles urinaires (car elle comprime l'urètre et limite le flux d'urine), mais l’importance des troubles est très variable selon les sujets, allant de miction incomplète à perte de puissance du jet d’urine, en passant par une miction fréquente voire urgente, voire une incontinence.

L’HBP débute progressivement chez l’homme à partir de 30 ans, mais elle ne s’exprime en général qu’après 40 ans et va en augmentant avec l’âge. En France, plus de 6 millions d’hommes sont touchés par une HBP, l’âge moyen de découverte étant d’environ 65 ans en Europe. C’est l'une des maladies urologiques les plus courantes chez les hommes vieillissants. Les traitements médicamenteux présentent des effets indésirables, aussi de nombreux patients se tournent vers des thérapies alternatives, comme la phytothérapie, qui soulagent bien les symptômes tout en ayant très peu d’effets secondaires [7].

L’inflammation aiguë ou chronique de la prostate est le plus souvent d’origine bactérienne. Les symptômes sont des douleurs (pénis, ventre, testicules mais aussi au moment d’uriner), une envie pressante, et parfois de la fièvre. Le traitement le plus fréquent est l’antibiothérapie, pour lutter contre la bactérie responsable.

Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus fréquents chez l’homme. Il apparaît rarement avant 50 ans, et se développe autour de la prostate, ce qui ne donne pas de symptômes évidents de maladie ! C’est quand la tumeur grossit et vient comprimer l’urètre que l’on peut connaître des troubles de la miction, voire des douleurs ! Le dépistage est important, sous forme de toucher rectal (qui permet de détecter une texture ou une taille anormale) et de dosage de PSA, qui est un marqueur de pathologie prostatique. Les traitements du cancer de la prostate sont la chirurgie, des rayons, une hormonothérapie voire une chimiothérapie, mais très rarement.

Les bienfaits de l’huile de pépins de courge

La tradition en phytothérapie recommande l’utilisation d’huile de courge pour soulager les éventuels troubles prostatiques. Un essai clinique mené sur 73 patients atteints d'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est séparé en 2 groupes : le premier recevant 0,4 mg de Tamsulosine (médicament utilisé pour traiter les symptômes de l’HBP) 1 fois par jour ; le deuxième recevant 360 mg d'huile de pépins de courge 2 fois par jour pendant 3 mois. Les 2 groupes ont montré des résultats positifs - mais variables - sur le score international des symptômes de la prostate (IPSS), et une amélioration significative de la qualité de vie. En résumé, l'huile de pépins de courge n'est pas aussi efficace que le Tamsulosine pour soulager les symptômes de l'HBP, mais elle a l’avantage de les atténuer de façon notable, et sans effets secondaires !

Un vaste essai clinique par Friederich et al auprès de 2 245 patients atteints d'HBP a testé l’efficacité de 1 à 2 capsules d’un extrait de pépins de courge, à hauteur de 500 mg ou 1000 mg par jour pendant 12 semaines. Ici, l'IPSS et la qualité de vie se sont respectivement améliorés de 41,4 % et 46,1 %, et le taux moyen de miction a diminué pendant la journée et la nuit.

Dans un autre essai clinique portant sur plus de 2000 hommes souffrant d’HBP, l’administration orale de 500 à 1000 mg/jour d'huile de pépins de courge (Cucurbita Pepo) pendant 12 semaines a montré, là encore, 41,4 % d’amélioration d’IPSS dont 96% n'avaient aucun effet secondaire indésirable !

[8;9]

Plus récemment, Leibbrand et al. ont effectué une étude pilote chez l'homme et ont étudié l'effet d'un extrait hydroéthanolique de pépins de courge chez des hommes atteints d'HBP. Au total, 60 hommes ont ingéré cet extrait 1 fois par jour pendant 3 mois. 

Après 3 mois : la réduction de l'IPSS total était en moyenne de 30,1%, le volume de l'urine post-mictionnelle a été réduit de 83,67 ml à 63,5 ml et la qualité de vie a augmenté de 5,4 % à 35,7 %.

Cette étude a également conclu que cet extrait de la graine de courge est approprié pour offrir les avantages de santé des symptômes liés à l'HBP sans la nécessité d'un traitement médicamenteux [10].

Enfin, des études menées par Hong et al ont mesuré les effets très positifs de l'huile de pépins de courge et de l'huile de palmier nain chez des hommes coréens atteints d'HBP, et supplémentés pendant plus de 12 mois [11].

Les études vont donc dans le sens de l’efficacité de l'huile de pépins de courge et de l'huile de palmier nain comme compléments alimentaires dans le traitement de l'HBP, pour soulager les dysfonctionnements urinaires et les symptômes des troubles prostatiques, donc la qualité de vie des patients. 

En outre, par sa composition nutritionnelle (acides gras, antioxydants - carotènes, lutéine, tocophérols, phytostérols – mais aussi vitamines et minéraux comme zinc et le sélénium), l’huile de pépins de courge améliorerait l'état de santé et la stimulation sexuelle. 

[1 ;12 ; 13] 

Les bienfaits du Saw Palmetto (ou Palmier nain)

Le palmier nain ou saw palmetto (Serenoa repens) est traditionnellement recommandé en phytothérapie dans le traitement des troubles de la prostate - comme l'HBP - et des mictions douloureuses. C’était déjà le cas chez les Amérindiens qui utilisaient le fruit du palmier nain pour traiter les problèmes du système urinaire et reproducteur ! 

Petit tour d’horizon des très nombreuses études montrant l’intérêt du Saw palmetto pour soulager les symptômes de l’HBP. Une étude a évalué l'efficacité d'un extrait éthanolique de palmier nain, sur 120 patients, à raison de 320mg pendant 24 mois. Les scores IPSS furent significativement améliorés, ainsi que la qualité de vie, le volume urinaire résiduel et le volume de la prostate [14].

Une autre étude, menée dans 8 centres différents en Italie de 2010 à 2011, sur 298 hommes (moyenne d’âge 63 ans) présentant une HBP et des symptômes urinaires non-aigus, ainsi qu’un niveau de PSA < 10 ng/ml, ont été traités de 2 façons. Soit Serenoa repens seul, soit associé à un alpha-bloquant. 

En résumé, après 3 et 6 mois de suivi les taux de PSA ont été stables, voire à la baisse. L’uroflowmétrie était similaire et parallèle dans les 2 groupes. On notait une diminution substantielle du nombre de patients présentant des symptômes prostatiques sévères. Et l’activité sexuelle était sensiblement inchangée après 6 mois de suivi.

Au final, la prise de Serenoa repens a montré son efficacité à réduire la dysurie avec des effets secondaires minimes. D'autres études prospectives pourraient confirmer son rôle de stabilisation ou de réduction des niveaux de PSA dans cette cohorte de patients et son éventuelle action anti-inflammatoire clinique [15].

Un essai pilote, mené sur 82 hommes pendant 8 semaines, a supplémenté les patients avec 320 mg / jour de Serenoa repens. À la fin de l’essai, les symptômes de la prostate étaient réduits (score IPSS) et la fonction sexuelle s'est améliorée. Ce qui montre l'efficacité de Serenoa repens dans la gestion de l'HBP et des dysfonctionnements sexuels associés [16]. 

Une étude a traité quotidiennement, pendant 24 mois, avec 320 mg d'extrait éthanolique de Serenoa repens, 120 patients présentant des symptômes du bas appareil urinaire induits par une HBP. Là encore, les améliorations sont significatives ! Le traitement à long terme avec 320 mg d'extrait éthanolique de Serenoa repens s'est avéré efficace pour réduire l'obstruction urinaire, améliorer la symptomatologie et la qualité de vie des patients atteints d'HBP. Sans oublier un effet positif sur la fonction sexuelle [17]. 

Une étude randomisée, en double aveugle, sur 44 hommes japonais ayant des problèmes de miction, a testé les effets d'une supplémentation de 12 semaines avec 320 mg/j d'extrait de fruit de palmier nain vs un placebo. Les résultats vont, là encore, vers un soulagement des symptômes subjectifs liés à la miction [18].

Enfin, une étude menée dans 19 institutions en Chine a également montré que l'extrait de Serenoa est cliniquement meilleur qu'un placebo dans le traitement de patients atteints d'HBP. 

Toutes ces études vont dans le sens de l’efficacité du saw palmetto pour favoriser le bon fonctionnement urinaire et prostatique. C’est dire s’il est prépondérant dans une formule comme Lycoprota !

Les mécanismes expliquant cette efficacité sont multiples, il semblerait que la richesse du saw palmetto en phytostérols, reconnus pour leurs effets anti-inflammatoires, soit une explication. L’efficacité des acides gras du saw palmetto aideraient également à la relaxation du tonus musculaire et l'inhibition du métabolisme de la testostérone. 

[19; 20; 21] 

Les bienfaits du Prunier d’Afrique

Encore une plante traditionnellement utilisée pour soulager les problèmes urinaires causés par une hypertrophie de la prostate (HBP), l’écorce de prunier d’Afrique, Pygeum africanum de son nom latin ! Même si le mécanisme d’action n’est pas bien maîtrisé, cette plante possède des propriétés pharmacologiques bénéfiques dans le traitement de l'HBP, l’une des hypothèses serait que le prunier d’Afrique jouerait sur l’inhibition des facteurs de croissance responsables de l’hyperplasie prostatique chez l’homme. Mais plus globalement, on remarque son action dans le soutien de la contractilité de la vessie, une activité anti‐inflammatoire, la diminution de la production de leucotriènes et d'autres métabolites de la 5‐lipoxygénase (Sidoti 1993 ; Paubert‐Braquet 1994 ), l'inhibition de la production de fibroblastes (Yablonsky 1997 ; Paubert‐Braquet 1993), des effets sur les androgènes surrénaliens (Thieblot 1977 ) et la restauration de l'activité sécrétoire de l'épithélium prostatique. Rien que ça !

[22; 23] 

Une étude porte sur 115 patients présentant une HBP avec symptômes du bas appareil urinaire. Ils ont été traités avec du Pygeum africanum pendant 6 mois. Les résultats sont évocateurs, à savoir une nette amélioration de l’IPSS (20% vs 45 en début d’étude), mais aussi une nette amélioration clinique des symptômes urinaires (miction, douleurs), le tout sans effets indésirables liés au traitement [24].

Par ailleurs, un essai multicentrique en double aveugle contre placebo a testé l'efficacité d'un extrait de Pygeum africanum dans le traitement des troubles mictionnels dus à l'HBP. 263 patients ont pris 50 mg d'extrait de Pygeum africanum vs un placebo durant 60 jours. L’essai s’est déroulé dans 8 centres en Allemagne, en France et en Autriche. Le traitement avec l'extrait de Pygeum africanum montre une amélioration clinique marquée, notamment au niveau de marqueurs comme l’urine résiduelle, l’uroflowmétrie et les envies d’uriner diurnes comme nocturnes.

L'évaluation globale à la fin du traitement a montré que la miction s'est améliorée chez 66% des patients traités avec l'extrait de Pygeum africanum, contre une amélioration de 31% dans le groupe placebo [25]. 

Enfin, 18 essais contrôlés et randomisés, portant sur 1562 sujets choisis pour leur pathologie prostatique ont été analysés. Il n'y avait aucune étude comparant Pygeum africanum à des traitements médicamenteux standards, comme des alpha‐bloquants ou des inhibiteurs de la 5‐alpha réductase. La durée moyenne de l'étude était de 64 jours (allant de 30 à 122 jours). Par rapport aux hommes recevant un placebo, Pygeum africanuma fournit une amélioration modérément importante du résultat combiné des symptômes urologiques et des mesures de débit. Par contre, les patients utilisant Pygeum africanum étaient plus de 2 fois plus susceptibles de signaler une amélioration de l'ensemble des symptômes. La nycturie (envie d’uriner obligeant à se lever la nuit) a été réduite de 19 %, le volume urinaire résiduel de 24 % et le débit urinaire de pointe a augmenté de 23 %. Les effets indésirables dus à Pygeum Africanum étaient légers et comparables à ceux du placebo. 

Les auteurs de cette étude confirment que la prise de Pygeum africanum peut être une option de traitement utile pour les hommes présentant des symptômes urinaires inférieurs compatibles avec une HBP. Ces études étant cependant de petite taille et de courte durée, il serait opportun de valider ces résultats par une étude de plus grande envergure [26]. 

Les bienfaits du Curcuma 

On a vu précédemment que le taux de PSA est un marqueur incontournable dans les risques de cancer de la prostate. L’idée est donc d’améliorer le niveau de PSA pour aider à prévenir ce cancer.

Une étude a évalué les effets des isoflavones de soja et de la curcumine sur les taux sériques de PSA, chez 85 hommes ayant un taux de PSA élevé mais pas de tumeur de la prostate.

Les patients ont été pour moitié supplémentés avec 100 mg de curcumine et 40 mg d'isoflavones, l’autre moitié ayant reçu un placebo pendant 6 mois.

Les résultats montrent que les isoflavones et la curcumine peuvent améliorer les taux sériques de PSA. Les auteurs de cette étude ont conclu que la curcumine agit vraisemblablement en synergie avec les isoflavones pour supprimer la production de PSA. D’où l’intérêt du curcuma dans notre formule Lycoprota ! [27]

Les bienfaits des caroténoïdes (bêta-carotène, lycopène)

Le lycopène est un pigment rouge que l’on retrouve dans les tomates et d’autres fruits comme la pastèque, la papaye, la goyave, l’abricot et le pamplemousse rose. Possédant des propriétés antioxydantes exceptionnelles (donc protégeant notre organisme contre les effets du vieillissement), le lycopène suscite un intérêt dans la prévention et dans le traitement du cancer de la prostate.

Des études sur des cellules humaines in vitro ou de souris in vivo montrent que le lycopène améliore la réponse antioxydante des cellules de la prostate, en inhibant la prolifération cancéreuse et diminuant les capacités métastasiques des cellules cancéreuses de la prostate [1].

Une autre étude, menée chez 40 patients atteints d'HBP (donc sans cancer de la prostate), a supplémenté les patients pendant 6 mois 15 mg de lycopène / jour vs un placebo. Non seulement la prise de lycopène a significativement réduit les niveaux de PSA, mais aussi amélioré l’IPSS et inhibé la progression de l’HBP. Rien que ça ! Encore un ingrédient parfaitement indiqué pour notre formule Lycoprota ! [28] 

Les bienfaits de la vitamine E et de l’acide alpha lipoïque (ALA)

Il est également à noter que l’association vitamine E et acide alpha lipoïque optimise le potentiel antioxydant de chacun, une association qui va jouer un rôle important dans la médecine préventive clinique (prévention du vieillissement, mais aussi de l’impact des radicaux libres sur nos structures) [1;29].

Les bienfaits du Ginseng : Vitalité… de jour comme nuit

La racine de Panax Ginseng C.A. Meyer, connue sous le nom de « ginseng coréen » ou « ginseng asiatique », est traditionnellement utilisée depuis des milliers d'années comme médicament dans les pays d'Asie. Elle est principalement reconnue comme tonique général, et plante adaptogène, aidant donc notre organisme à maintenir sa résistance face aux facteurs indésirables, notamment en améliorant la fonction physique et sexuelle, la vitalité générale et aussi le vieillissement [30].

Les principes actifs du ginseng - concentrés au niveau de la racine - sont les ginsénosides, qui sont à l’origine des propriétés adaptogènes de la plante. 

L’EFSA : voici quelques allégations extraites de la liste compilée par la Commission Européenne au sujet du Panax Ginseng

Tonique / Coup de Fouet : Aide à stimuler la vitalité (ID3674)

Sexualité : Aide à maintenir de bons rapports sexuels (ID3677)

En médecine traditionnelle chinoise, le ginseng est également connu comme aphrodisiaque, et aidant à traiter les dysfonctionnements sexuels. En effet, il stimulerait la virilité masculine, en ayant des propriétés sur la libido, en luttant contre la dysfonction érectile, d’où une amélioration du désir sexuel [31].

Les données d'études animales ont montré une corrélation positive entre le ginseng, la libido et les performances copulatoires, des effets confirmés dans des études cas-témoins chez l'homme. En outre, le ginseng améliore la qualité et le nombre de spermatozoïdes des individus en bonne santé ainsi que des patients souffrant d'infertilité. Ces actions sont principalement attribuées aux ginsénosides, les principaux composants pharmacologiques actifs du ginseng.

En résumé, chez l’homme, le ginseng améliore les performances sexuelles, en modulant les systèmes neuronal et hormonal, et favorise la fertilité, en augmentant la spermatogenèse et agissant directement sur les spermatozoïdes, via les récepteurs stéroïdiens. Le ginseng préserverait également la fertilité masculine pendant certains états pathologiques [32].

Les bienfaits de la vitamine C naturelle issue de l’Acérola

L’acérola est l'une des plus riches sources naturelles de vitamine C, donc d’acide ascorbique, avec 1000 à 4500 mg/100 g de baies, soit environ 50 à 100 fois plus que dans l'orange ou le citron ! Une consommation de vitamine C contribue à réduire la fatigue et est reconnue pour maintenir tonus et vitalité !

Pour résumer, il semble que le ginseng aide à retrouver une sexualité harmonieuse, en favorisant énergie, tonus et une certaine vitalité, d’où un meilleur épanouissement sexuel. Son association avec de la vitamine C provenant de l’acérola, dans la formule Lycoprota, prend donc tout son sens !

Pour clore les nombreux bienfaits de notre formule Lycoprota, et pour contrer les désagréments de l'avancée en âge chez l’homme, comme la perte de cheveux, nous avons ajouté à notre formule du zinc, du sélénium et des phytostérols. Deux minéraux dont les métabolismes et les fonctionnements sont très proches. En tant qu’antioxydants, ils protègent les cellules du stress oxydatif, donc du vieillissement des cellules.

Le sélénium est un antioxydant qui répare les dommages des radicaux libres oxygénés (les peroxydes) mais qui participe également à la synthèse des hormones thyroïdiennes [1].

Le zinc est indispensable à la synthèse de la kératine. C’est pour cette raison qu’on le trouve en quantité abondante dans le cuir chevelu. En son absence, la croissance cellulaire est stoppée. Mais il est aussi indispensable à la reproduction et à la fertilité, car il aide à maintenir un niveau de testostérone optimal dans le sang, donc régule le bon fonctionnement des cellules prostatiques.

Enfin, les phytostérols sont recommandés pour le maintien de la santé masculine. Des travaux sur les troubles de la prostate mais aussi leur utilisation pour lutter contre la chute des cheveux sont reconnus [33]. 

Au regard de ces qualités et de ces études, l’association de zinc, sélénium et phytostérols prend tout son sens dans notre formule Lycoprota, et aide à lutter contre la perte de cheveux progressive que pas mal d’hommes connaissent en prenant de l’âge.